La définition de la morale
L’Homme possède une conscience à l’aide de laquelle il peut penser, analyser et donc réfléchir. Grâce à cela, il se dote d’une morale : il s’agit de la distinction entre le bien et le mal, tout cela soumis à un code de devoirs.
L’Homme face à l’animal
L’Homme, en se distinguant de l’animal, a choisi de sortir de l’État de nature (ses prémices, guidés par l’instinct) pour rejoindre l’État civil (une société dans laquelle des droits et des devoirs existent afin de vivre en communauté d’une manière sereine).
De ce fait, en entrant dans la société, l’Homme abandonne certains de ses besoins primaires pour des droits plus civils. Ici, il n’est plus régi par l’instinct, il doit donc prendre en compte l’existence des autres. De ce fait, selon Rousseau, l’Homme accepte un contrat social. Il s’agit d’un pacte pour garantir la liberté des Hommes, mais aussi l’égalité vis-à-vis des autres.
Le jugement de l’Homme
Avec cette conception de l’Homme, la morale intervient d’une manière importante. L’Homme doit juger ce qui est bon ou mauvais pour être accepté dans la société et par autrui. S’il est irrespectueux, il est rejeté. Il doit donc s’adapter et être bon pour vivre en groupe.
La morale aide donc l’Homme à se comporter face aux autres, contrairement à l’État de nature dénué de règles et de loi. Elle peut donc être religieuse si elle est dirigée par un courant spirituel, ou bien elle peut être régie par la loi.
La morale, un besoin de l’Homme pour vivre en société
Selon Spinoza, l’Homme a besoin d’une morale universelle, religieuse, car il ne sait pas se comporter avec autrui. Il a donc besoin d’un encadrement divin. Grâce à Dieu, il comprend le bien et le mal. Sa conception arrive dans un contexte français bien empris de la religion catholique.
Dans une vision toujours religieuse mais ici polythéiste, Socrate aborde la notion de la morale. Elle est présente pour reconnaître ou non le bienfondé de ses actes, si tant est que l’Homme arrive à sortir de soi. La remise en question et la prise de recul doivent intervenir pour que l’on puisse atteindre la sagesse.