Les conditions des poilus dans les tranchés – Sujet de brevet d’Histoire

Avant de commencer, rappelons ici comment réaliser son brouillon sur le sujet des poilus dans les tranchées :

  • Introduction ;
  • Plan détaillé (I, II…) avec des points importants dans les grandes parties ;
  • Conclusion.

Introduction

La première guerre mondiale (1914-1918) voit apparaître deux stratégies de guerre : la première est la guerre de mouvement, qui est une stratégie de déplacement rapide d’un point à l’autre pour repousser l’ennemi. La deuxième est la guerre de position. Les soldats, appelés poilus pour leur courage, restent dans des tranchées. Mais quelles sont les conditions des poilus dans ces tranchées ? Nous verrons tout d’abord les conditions physiques, puis les conditions mentales.

I – Les conditions de vie difficile au niveau physique

Il est complexe de vivre dans une tranchée, qui est une galerie creusée dans le sol où le poilu se cache face aux attaques ennemies, notamment les Allemands. Les tranchées sont utilisées pendant les guerres de position, affrontant deux camps : la France et l’Allemagne.

A – Les dangers dans les tranchées

En effet, les soldats vivent dangereusement. Les intempéries et le vent viennent leur glacer les os, tandis que la pluie vient fragiliser les fondations, qui risquent de finir en éboulement.

B – La faim dans les tranchées

Puis, la faim tiraille les soldats. Ils attendent les rations qui viennent difficilement, l’approvisionnement est complexe dans les lignes avancées.

C – La mauvaise hygiène

Enfin, ils subissent la mauvaise hygiène. La présence des rats et des poux rend la vie très complexe physiquement, avec des grattements et des maladies venant des animaux ou encore des cadavres pas évacués, ou encore des blessures.

II – Un mental complexe dans les tranchées

Les conditions physiques ne sont pas aussi dures que les conditions de vie mentales dans les tranchées. Il convient d’analyser trois traumatismes des soldats pendant cette période : la peur, le manque du foyer mais aussi le deuil lors de la perte d’un frère d’arme.

A – La peur dans les tranchées

En effet, l’attente est très longue entre deux attaques. Ils vivent donc la peur au ventre avec les bombardements, donnant lieu plus tard à des traumatismes (syndrome post-traumatique). De plus, en cas de désertion, ils sont emprisonnés voire exécuter.

B – Le manque de son foyer et de sa famille

Ils sont loin de leur famille, ce qui est dur pour tenir dans une tranchée. La censure les empêche de communiquer auprès de leurs proches de ce qui se passe réellement, et le soutien manque donc dans les lettres des membres de leur famille.

C – Le deuil dans les tranchées

Enfin, il est complexe de vivre avec le deuil de ses compagnons lorsque les soldats meurent dans les tranchées et qu’ils ne sont pas enterrés. Les soldats doivent continuer à se battre sans leurs frères d’arme.

Conclusion de la rédaction

En conclusion, la vie dans les tranchées est très difficile, tant au niveau physique que mental. La guerre s’arrête en 1918, ce qui n’empêche pas les soldats survivants de subir encore des traumatismes ou d’être rejetés s’ils sont devenus des gueules cassées.