La Première Guerre mondiale : le bouleversement du monde

La Première Guerre mondiale est un chapitre du programme de collège et du lycée. Retour sur cet événement mondial.

Introduction

Tout d’abord, à la suite de l’assassinat, le 28 juin 1914, de l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, héritier de la couronne de l’Empire austro-hongrois à Sarajevo par un étudiant serbe de Bosnie, l’Empire austro-hongrois a une bonne excuse pour attaquer la Serbie. Cet attentat a donc entrainé une crise majeure en Europe puisque les autres puissances sont peu à peu entrées en guerre.

Puis, le conflit se déroule en Europe mais mobilise des États du monde entier, comme les États-Unis. Il se déroule sur un temps long : 1914-1918. On parle de la Première Guerre mondiale ou de la Grande guerre. Plusieurs événements sont importants dans ce conflit, comme la bataille de Verdun ou bien la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918. En quoi la Première Guerre mondiale a-t-elle bouleversé les sociétés ?

La Première Guerre mondiale
Un poilu de la Première Guerre mondiale

Des hommes pendant la Première Guerre mondiale

Encouragée par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie le 28 juillet 1914, soit un mois après l’attentat de Sarajevo. La Russie et la France vont rejoindre les côtés de la Serbie. Dès le début du conflits, deux coalitions font face : la Grande-Bretagne s’allie à la France et à la Russie. C’est la Triple Entente. De l’autre côté, l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne sont rejointes par l’Italie, qui sont soutenus par l’Empire Ottoman et la Bulgarie. Il s’agit de la Triple Alliance. Dès le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Une bonne partie de l’Europe se retrouve donc impliquée dans cette guerre.

Pour répondre aux attaques, Il faut envoyer des hommes au front pour combattre. On observe alors deux sortes de guerre :

  • Une guerre de mouvement : stratégie de déplacements rapides pour aller se battre contre l’ennemi.
  • Une guerre de position dans les tranchées : Les soldats se cachent des Allemands dans ce qu’on appelle des tranchées : il s’agit ici de lignes fortifiées dans le sol.

Les civils de la Première Guerre mondiale : la recherche de la victoire

Tout d’abord, en février et octobre 1917, deux révolutions secouent la Russie pour lutter contre la bourgeoisie et surtout le Tsar Nikolas II. Une grande famine s’abat sur le pays. Le peuple, les ouvriers suivis des militaires, demandent la sortie de la Russie de la Première Guerre mondiale. Renversée, elle laisse enfin le pouvoir aux ouvriers. Un nouveau Gouvernement apparaît : le Conseil des commissaires du peuple. En résultat, les civils obtiennent le retrait de la Russie de la Première Guerre mondiale.

Puis, du côté de la France, il faut continuer à faire tourner l’économie du pays, bien que tous les hommes à partir de 20 ans soient partis au front. Les femmes et les personnes âgées reprennent donc les emplois laissés vacants. Les femmes qui remplacent les hommes dans les usines s’appellent les munitionnettes.

La violence au cœur des conflits

Cette violence des combats vient marquer cette première guerre mondiale, au même titre que les civils meurtris par les événements.

La violence des combats

Premièrement, les Français au front subissent la faim, le froid, mais surtout les maladies, les rats et les poux. Les soldats sont appelés les Poilus. C’est un surnom pour montrer leur virilité de leur barbe qui ne peut être taillé ou rasé. C’était déjà utilisé sous Napoléon.

Au niveau communication, les soldats souhaitent informer leur famille des difficultés des combats, des violences et des tranchées. Mais les lettres envoyées par les soldats sont censurées.

Enfin, la guerre est totale et l’utilisation d’armes pour gagner est sans pitié. Plusieurs grandes batailles viennent détruire la France telles que la bataille de la Marne en 1914, la bataille de la Somme en 1916 ou encore, al même année la bataille de Verdun.

Des civils meurtris par la guerre

À la fin de la guerre, les soldats français rentrent chez eux. Dangereusement mutilés, ils vont se faire appeler les gueules cassées. Bien qu’ils leur manquent parfois des membres, l’État les remet au travail avec des outils greffés sur leur corps. Enfin, d’autres développent des troubles psychologiques dus aux traumatismes de la guerre : cela s’appelle le syndrome post traumatique.

En 1915, le premier génocide du XXème siècle, par l’Empire Ottoman, décime la population arménienne. On dénombre jusqu’à 1,5 millions de victimes. De nombreuses villes sont détruites en Europe, et notamment en France à la suite des grandes batailles. Veuves et orphelins cherchent à se reconstruire en pleine guerre. Malgré tout, la Turquie peine encore à reconnaître le génocide.

Le traumatisme du conflit dans la société

Un bilan meurtrier sur la scène internationale

L’Allemagne capitule le 9 novembre 1918, voyant l’entrée en guerre des États-Unis et le changement de camp de l’Italie. L’Armistice est signé dans un wagon le 11 novembre 1918. Finalement, plus de dix millions de morts parmi les soldats, 20 millions du côté des civils.

De plus, il faut à présent reconstruire une Europe détruite par la Grande Guerre. En 1919, l’Allemagne et les alliés signent le Traité de Versailles pour rembourser les dégâts causés par les affrontements. Les Allemands renomment ce Traité le Diktat car ils y sont opposés. Les futures générations sont contraintes de payer une lourde somme pour réparer les dommages en Europe.

La Mémoire de la Première Guerre mondiale

Enfin, les pays mettent en place la Mémoire du conflit, afin d’honorer les morts de la guerre. En France, des monuments sont construits en leur hommage. La cérémonie du 11 novembre devient célèbre. L’hommage se fait également du côté des Arméniens.

Également, concernant les mutilés de guerre, les Gueules cassées vont être cachées. Le tableau d’Otto Dix, « les joueurs de Skat », leur rend hommage et dépeint les horreurs de cette guerre totale. Dessus, on voit des soldats mutilés par les obus ou les bombardements. Ils ont des greffes d’outils pour continuer à travailler pour reconstruire l’Europe. Certains sont cachés pour oublier les horreurs de la guerre.

Conclusion

En conclusion, la Première Guerre mondiale est un conflit d’un nouveau genre, qui bouleverse les sociétés. Les civils et les militaires ont été engagés dans une guerre totale, d’une violence extrême, au front comme à l’arrière. Le bilan du conflit est meurtrier et la mémoire des événements transforme les sociétés. En 1918, les États cherchent à instaurer une paix durable à l’échelle mondiale. C’est pourquoi ils créent la Société des Nations (SDN) dans le but de parvenir à un désarmement général et de prévenir toute guerre. Les populations veulent oublier les horreurs, c’est le début des années folles durant la décennie de 1920. Pourtant les lourdes dettes financières que les générations doivent payer laissent place à la misère et la pauvreté, mais aussi à la montée de l’extrémisme.

Lou Chretien, rédactrice en géopolitique