La Russie, puissance de la scène internationale

Née en 1922, l’URSS était à la fois l’héritière de l’empire des Tsars et un État communiste voulant offrir une alternative au capitalisme libéral. En 1991, l’URSS s’effondre et éclate, donnant naissance à 15 États indépendants à la Russie, mais reste toujours le plus grand pays du monde par sa taille gigantesque considérer comme un État-continent disposant de ressources naturelles. Ayant entamé qui a du sou Boris Eltsine gérer son déclin pour se reconstruire 20 ans plus tard sous Vladimir Poutine. 

Russie
La Russie est redevenue une puissance.

Dissolution soviétique et reconstruction de la Russie

Le 8 décembre 1991, les accords de Minsk signés par les Présidents de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie proclament la dissolution de l’URSS qui laisse place à la CEI (la Communauté des États Indépendants). 

Quid de la fin de l’URSS ?

Sauf les trois pays baltes, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie qui souhaitent rejoindre l’UE, les autres États issus de l’URSS rejoignent la CEI. Les pays de la Communauté des États indépendants sont la Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, le Kirghizistan et le Tadjikistan. 

La transition vers le capitalisme opérée à la fin des années 80 et au début des années 90, se caractérise par une politique massive de privatisations qui permet aux oligarques de s’approprier les ressources nationales par l’ouverture à la concurrence internationale. Ce changement et cette ouverture ont pour conséquence la chute du PIB de 55 %, un écroulement de 70 % des investissements entre 1991 et 1999, impactant la population dont la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et un taux de mortalité en hausse de plus de 30 %. 

Une puissance soviétique révolue

 D’un point de vue géopolitique, le temps de la superpuissance soviétique est révolu. La fin de la guerre froide est le triomphe de l’hyperpuissance américaine. À l’ouest, l’Europe poursuit son mouvement d’unification tandis que l’espace russe est lui totalement morcelé et fracturé. La Russie elle-même est travaillée par des mouvements séparatistes. 

Les Tchétchènes, un peuple musulman non-slave, installé dans le Caucase rejettent la tutelle russe et proclament leur indépendance en 1991. Eltsine, pour éviter la contagion séparatiste, lance la première guerre de Tchétchénie en 1994. C’est un échec pour la Russie, Poutine Premier ministre puis président relance la guerre et la Tchétchénie qui reste russe. 

Arrivé de Poutine au pouvoir et une puissance de la Russie retrouvée ?

Sous Poutine, la Russie multiplie les alliances économiques et militaires avec les pays. 

Le « pivot asiatique » de la puissance russe

Ce « pivot asiatique » de la puissance russe doit prendre en compte deux choses :

  • la possibilité d’un basculement géopolitique marqué par l’affirmation de nouvelles puissances comme la Chine et l’Inde ;
  • la nécessité de se regrouper pour peser face aux États-Unis, à l’Europe occidentale, à l’OTAN. Mais la Chine et l’Inde sont à la fois des alliés et des concurrents. 

Ainsi, la Russie doit à la fois multiplier les liens avec ces États. Elle doit profiter du réservoir de croissance économique que constituent ces relations et veiller à ne pas leur laisser la voie libre en Asie centrale. Dans les années 2000, la situation économique de la Russie s’améliore et est meilleure que dans les années 90.

Une zone d’influence morcemée

Mais la zone d’influence de Moscou est morcelée. Tout d’abord, elle ressort du côté occidental. La Russie connaît des limites notamment avec le basculement d’ancien pays du bloc soviétique de coté de l’OTAN. Cela rend cette zone difficile d’accès pour la Russie. À la suite de cela, la Russie a développé un armement conséquent pour protéger ses frontières.

Elle conserve son influence dans les États voisins géographiquement et proche politiquement. Elle n’hésite pas à intervenir dans les affaires intérieures des pays comme avec l’Ukraine. Cette politique brutale de la Russie lui permet de s’affirmer de nouveau sur la scène internationale tout en montrant sa puissance restaurée et modernisée. 

La Russie veille aussi à être un acteur majeur dans les autres régions du monde tel que la Syrie de Bachar el-Assad en utilisant sont « hard power ». Mais elle veille aussi à développer un « soft power ». Elle agit avec la création de média en occident comme Russia Today et Sputnik diffusant la politique du Kremlin, avec la guerre en Ukraine ces médias russes sont désormais interdit en occident.    

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