Napoléon III et le droit des peuples

Napoléon III devient Président des Français de 1848-1852, puis Empereur jusqu’en 1870. Si la France a pendant longtemps inspiré les autres États sur la scène internationale, c’est en raison de ses valeurs politiques, diplomatiques mais aussi commerciales, militaires et démocratiques.

Louis-Napoléon Bonaparte
Napoléon III rattache Nice et la Savoie à la France.

Après avoir fait une révolution nationale triomphante, le peuple Français démontre au monde entier que ses citoyens souhaitent faire émerger des droits et des devoirs directement depuis ses propres décisions et sa vision du régime. Par la suite, ses résultats et sa force dans bien des domaines donnent à la France une image glorieuse aux pays voisins, voire aux régions indépendantes qui souffrent parfois d’un manque de richesse accru. Le cas de la Savoir et de Nice peut être un parfait exemple de rattachement réussi d’un territoire à la France.

De ce fait, de quelles manières les négociations entre Napoléon III et Victor-Emmanuel II s’inscrivent-elles dans une logique diplomatique succinctement avec une attention particulière rattaché au droit des peuples ?

Napoléon III et le rattachement Nice-Savoie

La perte de souveraineté face à l’Empire français

Il est évident que le rattachement de la Savoie et de Nice n’a pu se faire en une seule fois. Pour une question de perte de souveraineté totale d’un roi sur son peuple, il a fallu à Napoléon III s’armer de patience et de négociations accrues afin d’être sûr de pouvoir mener à bien cet événement.

Pour rendre cette décision encore plus réglementaire, il n’a pas hésité à élaborer un Traité de Turin pour informer les peuples de leur décision commune.

Les négociations de Napoléon III pour le droit des peuples

Malgré tout, ces négociations rentrent dans un véritable cheminement pour aboutir. En effet, Louis-Napoléon Bonaparte n’a pas manqué de rappeler au Roi les innombrables sacrifices français au profit de l’Italie pour son indépendance, ni de remémorer son soutien inconditionnel pour ce peuple depuis sa vie à Rome.

De plus, la guerre ayant sévi sur le territoire italien a donné plus de matières au Chef d’État français, proposant une protection militaire sur le territoire de Nice et de la Savoie.

Un argumentaire élogieux

Dans une logique diplomatique d’arriver à ses fins, Napoléon III appuie ses arguments sur les profits de l’Italie en matière économique, commerciale ou encore dans le développement des communications devenues plus rapides et fiables grâce à la France. Il n’en faut pas plus pour le Roi de Savoie et de Nice pour céder à cette demande logique de rattachement de territoire, qui prend en plus en compte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Bien évidemment, au vu des avantages créés à partir de ce rattachement, 99% de la population concernée a voté en faveur de cette décision. D’un point de vue économique, commerciale ou même pour un enjeu sécuritaire envers les autres États, il était plus que temps pour Nice et la Savoir de rejoindre le territoire Français. Ainsi, les négociations diplomatiques ont abouti, et la volonté des peuples a pu être respectée.

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