La notion de travail

Le travail est une notion en philosophie qu’il convient de connaître. Elle permet en outre de distinguer l’Homme de l’animal. Ainsi, connaître ses définitions reste important pour le bac.

La notion de travail : késaco en philo ?
La notion de travail : késaco en philo ? L’exemple de la fourmi

La définition du travail

Le travail, dont l’étymologie de travail est tripalium (qui représente un objet de torture), dans son essence pure, est souvent évoqué comme l’une des caractéristiques fondamentales distinguant l’Homme de l’animal. Cela signifie que, grâce à cette simple notion autre que la conscience, il semble possible d’établir une vraie différence entre ces deux êtres vivants. Une comparaison souvent faite reste celle avec la besogne de la fourmi et de l’abeille. Dans les deux cas, les insectes s’activent pour leur colonie. Elles agissent collectivement et individuellement, certes, mais de manière dite instinctive, sans réelle conscience de leur accomplissement. En d’autres termes, elles ne comprennent pas les conséquences et les résultats de leurs œuvres.

En revanche, l’Homme est un être conscient. Il réfléchit, pense et exécute. Il demeure donc capable de réflexion et de compréhension de ses propres actions. Il travaille non seulement pour sa survie mais aussi pour exprimer sa subjectivité et son individualité.

Les auteurs importants à connaître pour le bac de philo dans cette notion

Pour la dissertation, il reste primordial de dégager plusieurs auteurs pour appuyer chaque argument.

  • Descartes : l’Homme est un véritable sujet : il pense, donc il est, comme l’énonce souvent Descartes. Dès lors, il peut parler en « je » et comprendre son fonctionnement et ses actions. Il a pleinement conscience de son travail. Le fait d’assujettir un humain est une action donnant lieu à le rendre sujet. Ici, cela signifie le mettre sous une autorité. C’est souvent le cas dans le travail ou dans un régime (le sujet du roi). L’outil est le prolongement de l’action du travailleur. Il n’est utilisé que par la volonté et les efforts d’un individu. La machine, quant à elle, est un ensemble de mécanismes. Lorsqu’elle est un automate, elle se « meut de soi-même », selon les termes de René Descartes.
  • Selon Aristote, le travail est une véritable servitude. Il est tourné vers la population esclave, plutôt que le citoyen.
  • Marc Antoine de Girard : le travail réalise l’éloge de la paresse. L’auteur rejoint ainsi la pensée d’Aristote. Les gens de la « haute » société ne doivent pas travailler, puisque cela demeure nécessaire pour le « bas peuple » et non les classes aisées. Malgré tout, Paul Lafarge revendique le droit à la paresse pour tous.
  • Enfin, Marx énonce que, nien que la conscience distingue l’Homme de l’animal, il n’y a pas que cette raison de réaliser une différence. En effet, le simple fait d’utiliser un outil permet cette distinction : l’Homme comprend qu’il possède une continuité de sa main en usant d’un outil, comme une pioche ou un marteau. L’outil est « une chose ou un ensemble de choses que l’homme interpose entre lui et l’objet de son travail en tant que conducteur de son action. Le travail permet ainsi de transformer la nature par un outil.

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