Le Traité de Versailles

Le traité de Versailles suit la fin de la première guerre mondiale le 28 juin 1919. Ce traité est signé par la Triple Entente, qui est composée de la France, l’Italie, l’empire britannique, l’Empire russe et les États-Unis, avec l’Allemagne. C’est un traité de paix qui est conçu lors de la conférence de paix de Paris en 1919.  

Le Traité de Versailles au brevet
Le brevet inclut le contexte du Traité de Versailles.

L’innovation d’une paix durable avec le traité de Versailles

Les projets post Traité de Versailles : la SDN

L’un des points majeurs du traité s’axe sur la création d’une organisation internationale pour la paix. On a ici le but d’éviter qu’une autre guerre aussi violente puisse voir le jour. La Société des Nations, ou SDN, va donc se créer. Elle sera précurseure de l’Organisation des Nations Unies, l’ONU.

La paix durable prônée par la SDN s’inspire des 14 points Wilson. Le président des États-Unis Thomas Woodrow Wilson en 1918 émet ces nouvelles dispositions. En conséquence, on retrouve dans les points Wilson et la SDN :

  • La négociation de paix publique, ce qui veut dire que le peuple doit être au courant avec qui son État traite ;
  • la liberté de navigation maritime, de commerce ;
  • la limitation de l’armement.

Un échec de la Société des Nations

Cependant, malgré la volonté de construire une paix durable, la SDN ne parviendra pas à son objectif. L’organisation souffre dès son origine d’importants handicaps. L’acte fondateur du Traité de Versailles n’a jamais ratifié par le Sénat des États-Unis, en pleine période isolationniste. La SDN ne disposait pas non plus d’une force armée capable d’intervenir dans le cas où un État membre n’aurait pas respecté ses engagements.

Enfin, la SDN a élaboré plusieurs mécanismes visant à contraindre les États ayant fait défaut, tels que des sanctions économiques. Mais ceux-ci étaient difficiles à mettre en place et relativement inefficaces, d’une part, en raison de la réticence de certains États membres à imposer des sanctions aux autres États, et d’autre part, car les parties à la SDN n’étaient pas formellement obligées de les respecter. La SDN a par exemple été incapable d’empêcher l’invasion de la Mandchourie par le Japon en 1931. Mais aussi et surtout elle n’a pas pu empêcher la Seconde Guerre mondiale.

Quelles mesures sont prises par le « Diktat » pour les Allemands ?

Tout d’abord, l’Allemagne est considérée comme la grande perdante de la guerre mais aussi comme l’origine de celle-ci. Cela explique les nombreuses sanctions que les Alliés vont mettre en place avec le traité de Versailles. Un exemple reste à prendre en compte : limiter l’armée allemande à 100 000 hommes.

Du côté économique, l’Allemagne doit rembourser les dégâts causés par la guerre. Cela correspond à une dette qui représente plus de 130 milliards marks-or. Tous les brevets déposés par l’Allemagne sont abandonnés.

De plus, on ampute le territoire allemand de 15% de son territoire en faveur de la France, avec l’Alsace et la Moselle notamment, de la Belgique et du Danemark. De ce fait, une amputation de 10% de la population allemande se fait, encore une fois, avec l’Alsace et la Moselle. Puis l’Empire colonial germanique est réparti entre la France et la Grande Bretagne.

Lors de la création de la paix durable de la SDN, l’Allemagne est mise de côté et intégrée quelques années plus tard jusqu’en 1933, avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler, qui veut se venger de la défaite de la Première Guerre mondiale.

Léna Volar, rédaction en Histoire

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